Comme le travail en intérim est encadré par la loi, les salariés temporaires peuvent bénéficier des mêmes droits que les employés de l’entreprise dans laquelle ils sont missionnés. Ils peuvent recevoir le même salaire et les mêmes avantages que les autres salariés occupant le même poste. Découvrez les raisons de travailler en intérim.
La rémunération des travailleurs temporaires est encadrée par la loi. Vous pouvez en lire plus via ce lien. Les salariés en CDD ou CDI de l’entreprise et le salarié intérimaire bénéficient des mêmes avantages concernant les salaires, dès lors qu’ils ont les mêmes qualifications professionnelles ou équivalentes. Il en est de même :
Autrement dit, en tant qu’intérimaire, vous ne percevez pas une rémunération inférieure sous prétexte d’effectuer un travail temporaire.
En tant que salarié intérimaire, vous pouvez bénéficier des mêmes droits que les autres collaborateurs de la société durant la validité de votre contrat de travail temporaire. Ces droits font référence aux moyens de transport collectif et aux installations collectives. Ces droits concernent également les titres-restaurants, les douches et les vestiaires. Par ailleurs, les règles de l’entreprise relatives au temps de travail et de repos, la sécurité, à l’hygiène… s’appliquent également aux salariés en intérim.
En ce qui concerne les visites médicales, c’est votre agence d’intérim qui se charge de toutes les démarches. Toutefois, cette page peut être confiée à l’entreprise dans laquelle vous exercez la mission, si votre poste nécessite une surveillance médicale rapprochée ou si une convention spécifique a été signée en ce sens entre votre agence intérimaire et l’entreprise. Les intérimaires ont également droit à des congés payés pour chaque contrat honoré, et ce, peu importe la durée de la mission.
Selon la loi, les travailleurs temporaires ont le droit de percevoir des indemnités en fin de mission. Comme l’indique le code de travail, l’indemnité de fin de mission ou la prime de précarité vient compléter l’absence d’embauche en CDI. Elle correspond à 10 % de la rémunération totale brute due au salarié. En fin de contrat, elle est versée par l’agence intérim en même temps que le dernier salaire dû. Elle est donc précisée dans le dernier bulletin de paie.
Par contre, la prime de précarité n’est pas validée si l’entreprise dans laquelle vous exercez votre mission vous propose un contrat à durée indéterminée pour occuper les mêmes tâches ou le même emploi, dans le même lieu de travail. Il en est de même si votre mission est à caractère saisonnier. Dans ce cas, le principe même du prime de précarité est exclu par un accord de travail.
La prime de précarité ne prend pas non plus effet, si le travailleur temporaire bénéficie de périodes de formation, que ce soit pour des stages de formation, pour des bilans de compétences, pour des actions de validation d’acquis de l’expérience ou pour des formations en lien avec l’activité.